Au Québec, quand on pense automne on pense forcément aux couleurs flamboyantes des feuilles d’érable. Dès la fin du mois de septembre, les arbres commencent à changer tranquillement la couleur de leur feuillage pour le plus grand plaisir de nos yeux.
Tapis de feuilles mortes
En ville aussi nous pouvons profiter des couleurs automnales, car Montréal est une forêt, il y a des arbres partout… et en grande variété ! Montréal est une des rares grandes villes du monde à posséder autant d’arbres dans ses arrondissements, et pas seulement dans les parcs mais bien dans les rues et même au centre-ville. Par conséquent au mois d’octobre et novembre, les trottoirs se couvrent de feuilles mortes et laisse un beau tapis jaune-orangé parfois glissant …
Montréal vue depuis le Mont-Royal
Mais que faire de toutes ces feuilles ? Et bien on ratisse et on les ramasse ! Ça devient une super activité familiale (ou corvée ? dépendamment des points de vue) et on remplit les sacs en papier prévus à cet effet ou encore on les mets en tas dans la rue. Ensuite les villes effectuent une collecte tout au long de l’automne pour en faire du compost.
Dans les rues de Lachine
Puis lorsqu’on s’aventure hors de Montréal, c’est là qu’on réalise à quel point l’automne s’est réellement installé… Comme vous pouvez le voir sur ces photos prises sur la route de Coaticook, quand nous sommes allés voir Foresta Lumina.
Sur la route de Coaticook
Nous avons encore partagés de bons moments dans les parcs de Montréal, surtout au parc Nature du Cap Saint-Jacques au bord de la plage…
Parc Nature du Cap-Saint-Jacques au coucher du soleil
Puis tout s’est enchaîné très vite… Novembre… les arbres complètement dépouillés, le froid arrivé si brutalement, les journées pluvieuses mais aussi les premières neiges et l‘émerveillement associé, les pneus d’hiver, les manteaux et combinaisons de ski… Le changement d’heure aussi, la nuit qui s’installe à 16h30…
Jour du Souvenir
Bref vous l’aurez compris l’hiver est là de manière non-officielle ! On s’arme de courage pour affronter le rude hiver qui s’en vient...